Ces travaux sont déductibles à 100 %. Il s'agit des dépenses engagées, par exemple, pour remettre une installation électriques aux normes, réparer une toiture, une façade, des plafonds ou planchers endommagés, réparer une chaudière, remettre aux normes une installation commune (ascenseur ou cage d'escalier par exemple)... Pour profiter de cette déductibilité, il faut « reporter le montant des travaux sur sa déclaration n° 2044 à la ligne 224 », précise Christophe Chaillet.
Seuls les travaux réalisés par un artisan ou un professionnel du bâtiment sont déductibles et vous devez conserver les factures, qui précisent la nature des travaux, à titre de preuve. Si vous comptez réaliser vous même cette rénovation, vous pourrez déduire uniquement le prix des matériaux. Enfin, si votre locataire vous propose de prendre en charge tout ou partie des travaux, moyennant une remise sur son loyer, demandez-lui de vous envoyer les factures des matériaux, ces dernières devant être rédigées à votre nom pour profiter de la déductibilité.
Enfin, si vous faites appel à un architecte ou un maître d'œuvre, chargé de coordonner le chantier et de suivre l'avancée des travaux, leurs honoraires sont aussi déductibles au titre des frais accessoires. Les travaux permettant d'améliorer l'état global du logement que vous louez sont aussi déductibles. « Attention, il s'agit bien d'une amélioration à surface constante, sans création de nouveaux volumes », rappelle Christophe Chaillet.
Dans cette catégorie, citons l'installation d'un système de chauffage central, d'un tout-à-l'égout (pour une maison), d'une antenne collective ou l'implantation de nouvelles cloisons pour créer une deuxième salle de bains, ou une chambre dans un double séjour. Si le logement était dépourvu de cuisine équipée, vous pouvez aussi déduire les frais destinés à la meubler, y compris les factures d'électroménager. A condition que ce dernier soit inscrit dans le bail ou dans un avenant.